Révision des leçons 201 - 220 Introduction

Pour cette révision nous prenons une seule idée chaque jour et nous la répétons aussi souvent que possible. Outre le temps que tu donnes matin et soir, qui ne devrait pas compter moins de quinze minutes, et les rappels que tu fais à chaque heure tout le long de la journée, utilise l’idée aussi souvent que possible entre temps. Chacune de ces idées suffirait à elle seule pour le salut, si elle était véritablement apprise. Chacune d’elles suffirait à donner délivrance à toi-même et au monde de toute forme d’esclavage, tout en invitant la mémoire de Dieu à revenir.

Avec cela à l’esprit nous commençons nos exercices, durant les-quels nous passons soigneusement en revue les pensées que le Saint-Esprit nous a offertes au cours des vingt dernières leçons. Chacune d’elles contient tout le curriculum si elle est comprise, mise en pratique, acceptée et appliquée à tous les évènements apparents au cours de la journée. Une seule suffit. Mais à celle-là il ne faut faire aucune exception. Ainsi nous avons besoin de toutes les utiliser en les laissant se fondre en une seule, chacune contribuant au tout que nous apprenons.

Ces sessions d’exercice, comme notre dernière révision, sont centrées sur un thème central par lequel nous commençons et terminons chaque leçon. Le voici

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.

Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

La journée commence et finit par ceci. Et nous le répétons chaque fois que l’heure sonne, ou que nous nous souvenons, entre-temps, que nous avons une fonction qui transcende le monde que nous voyons. Outre cela, et la répétition de la pensée particulière que nous pratiquons ce jour-là, aucune forme d’exercice n’est préconisée, si ce n’est un profond renoncement à tout ce qui encombre l’esprit et le rend sourd à la raison, à la santé d’esprit et à la simple vérité.

Nous tenterons d’aller au-delà de tous les mots et de toutes les formes particulières d’exercice pendant cette révision. Car nous tentons, cette fois, d’avoir le pas plus rapide sur un chemin plus court vers la sérénité et la paix de Dieu. Nous fermons simplement les yeux, puis nous oublions tout ce que nous pensions savoir et comprendre. Car ainsi la délivrance nous est donnée de tout ce que nous ne savions pas et n’arrivions pas à comprendre.

Il y a une seule exception à ce manque de structure. Ne permets à aucune vaine pensée de passer incontestée. Si tu en remarques une, nie son emprise et dépêche-toi d’assurer ton esprit que ce n’est pas ce qu’il voudrait avoir. Puis laisse doucement la pensée que tu as niée être abandonnée puis rapidement et sûrement remplacée par l’idée que nous pratiquons ce jour-là.

Quand tu es tenté, dépêche-toi de proclamer ta délivrance de la tentation en disant

Cette pensée, je n’en veux pas. À sa place, je choisis __________.

Ensuite répète l’idée du jour et laisse-la prendre la place de ce que tu pensais. Outre ces applications particulières de l’idée de chaque jour, nous n’ajouterons que quelques expressions formelles ou pensées concrètes pour faciliter les exercices. Plutôt, nous donnons ces moments de quiétude à l’enseignant Qui instruit en silence, Qui parle de paix et donne à nos pensées toute la signification qu’elles peuvent avoir.

C’est à Lui que j’offre cette révision pour toi. Je te confie à Sa charge et Le laisse t’enseigner quoi faire et dire et penser, chaque fois que tu te tournes vers Lui. Il ne manquera pas d’être disponible pour toi, chaque fois que tu L’appelleras à ton aide. Offrons-Lui toute la révision que nous commençons maintenant et n’oublions pas à Qui elle a été donnée tandis que nous nous exerçons jour après jour, en avançant vers le but qu’il a fixé pour nous en Lui permettant de nous enseigner comment aller, et en nous fiant complètement à Lui pour la manière dont chaque période d’exercice peut le mieux devenir un don d’amour et de liberté pour le monde.

LEÇON 201

Révision de leçon 181

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.
Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.

(181) J’ai confiance en mes frères, qui ne font qu’un avec moi.

Il n’en est pas un qui ne soit mon frère.

Je suis doté d’unité avec l’univers et Dieu, mon Père,

seul Créateur du tout qui est mon Soi, à jamais Un avec moi.

Je ne suis pas un corps. Je suis libre.
Car je suis encore tel que Dieu m’a créé.